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Grami: La faible présence de la femme à l’ARP, un bond vers l'arrière

L’universitaire Amel Grami a relevé, dans "Jaweb Hamza" (Répondez à Hamza), de ce dimanche 12 février, que la vie de certains Tunisiens se résume désormais à manger, à boire et à travailler, pour survivre.
 
"Au lieu de bâtir une société vigilante, capable de lutter contre toutes les dérives, les Tunisiens ont laissé libre cours à la haine et à tous les mauvais sentiments (…) Le citoyen n’est pas intéressé par le développement de soi et les années qui ont suivi la révolution, ont vidé la politique de tout sens", a-t-elle encore expliqué.

"Le discours populiste du président de la République, Kais Saïed, a renforcé le désintérêt général pour la politique (…) Ses tentatives de minimiser et d’effacer le rôle des partis ont tué toute dynamique politique", a-t-elle ajouté.

Amel Grami a, par ailleurs, estimé que la faible représentativité des femmes au sein du nouveau Parlement est une "insulte" pour la femme tunisienne. "Cette ARP va effacer tous ses acquis (…). C’est, hélas, un bond vers l’arrière", a-t-elle dit.
 

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